Le prix de l’ essence à la pompe remonte , le moral des français baisse . Pendant ce temps là les spéculateurs s’ amusent toujours, quitte à mettre l’ Europe, en danger. Les ministres européens se réunissent  mais les marchés boudent toujours . Et si cette crise de l’ euro était au départ un défaut de vérité : des pays qui promettent de contrôler leur déficit et de le limiter et qui , les uns comme les autres  n’ en font rien . Un déficit qui s’accumule au point de devenir un maillon faible capable d’ intéresser quelques rapaces cyniques. Et pourtant l’Europe ce n’ est pas rien : un bouclier garant de paix et même si cela pourrait paraître bizarre aujourd’hui : une certaine garantie de stabilité . Mais l’ Europe a commit une erreur qu’ elle paye au prix fort aujourd’hui : Une monnaie n’ a jamais rassembler totalement un peuple , du moins elle n’ y suffit pas . Il ne suffisait donc pas de faire l’euro pour faire l’ Europe .
Trop de pays  avec trop d’objectifs différents ne font que fragiliser une Europe encore fœtus.
Il est urgent de réguler les marchés et de garantir la bonne santé de l’ euro mais il devient aussi urgent de consolider l’ Europe avant qu’ elle ne s’ effondre.Cela veut dire que tôt ou tard il faudra penser à un premier ministre européen voir même à un président européen .
Il n’est pas impossible, selon certains experts, que notre président français  commence à y penser … Mais comment réagirait l’ Allemagne à l’ annonce d’ une candidature française  à la tête de l’ Europe ? Mal bien sûr …la grande et forte Allemagne , économiquement parlant , vivrait cela comme une humiliation . Cela aurait pour conséquence immédiate une montée de la pensée nationaliste  en Allemagne. Et les germaniques pourraient prendre leur distances avec l’ Europe ce qui serait lourd de conséquences.  Pourquoi ce qui s ‘est passé autrefois ne pourrait-il pas se reproduire ; même en partie seulement ; demain . A chaque fois que la France a humilier l ‘ Allemagne , elle a eu à la regretter quelques années plus tard . Il est urgent de ne pas l’ oublier et de consolider rapidement l’ Europe en réduisant  dans le même temps notre déficit .
Il vaut mieux se serrer la ceinture que de  revoir les ceinturons …

T.H.